Quand le geste fait sens

Quand le geste fait sens

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Ces dernières années, un vif débat s’est développé autour de la valeur esthétique du geste, envisagé dans son double aspect performatif (exécutif et poïétique) et communicatif. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce livre, qui pose une question, à la fois simple et redoutable : par quoi un geste fait-il sens pour celui qui l’exécute (le performeur) comme pour celui qui l’interprète (le spectateur) ? L’intérêt des contributions rassemblées ici réside dans le fait qu’elles abordent directement cette question à partir d’une réflexion approfondie sur les arts performatifs, visuels, sonores et littéraires. L’interrogation se déploie à travers ces différents champs. Mais qu’il s’agisse de la danse, de la musique, de la peinture, de la philosophie ou de la littérature, c’est à chaque fois l’énigme « d’un sens qui affleure à même un mouvement ou d’un mouvement qui est signifiant par sa dynamique propre » qui est repensée et posée comme un nouveau défi.

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UGS : 9788869760167 Catégorie :
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Ces dernières années, un vif débat s’est développé autour de la valeur esthétique du geste, envisagé dans son double aspect performatif (exécutif et poïétique) et communicatif. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce livre, qui pose une question, à la fois simple et redoutable : par quoi un geste fait-il sens pour celui qui l’exécute (le performeur) comme pour celui qui l’interprète (le spectateur) ? L’intérêt des contributions rassemblées ici réside dans le fait qu’elles abordent directement cette question à partir d’une réflexion approfondie sur les arts performatifs, visuels, sonores et littéraires. L’interrogation se déploie à travers ces différents champs. Mais qu’il s’agisse de la danse, de la musique, de la peinture, de la philosophie ou de la littérature, c’est à chaque fois l’énigme « d’un sens qui affleure à même un mouvement ou d’un mouvement qui est signifiant par sa dynamique propre » qui est repensée et posée comme un nouveau défi. Dans ses conclusions, le présent recueil conduit à formuler deux hypothèses, encore peu explorées jusqu’à présent. Selon la première, la signifiance immanente au geste – par quoi il fait sens aussi bien pour celui qui l’exécute que pour celui qui le regarde – s’ancre essentiellement dans le rythme, c’est-à-dire plus précisément dans la durée intérieure qu’il symbolise et qu’il nous transmet. Selon la deuxième hypothèse, cette signifiance immanente au geste permet de thématiser trois formes principales d’empathie : l’empathie aperceptive générale, pour les formes linéaires et les formes sonores ; l’empathie dite intersubjective, pour l’apparence sensible des êtres humains, et notamment pour leurs expressions. Enfin, l’empathie pour les œuvres d’art, qui à son tour inclut l’empathie esthétique et l’empathie pratico-éthique.

Lucia Angelino docteure en philosophie à l’université Paris 1, Panthéon – Sorbonne, est chercheuse à l’Université Libre de Bruxelles (Marie Curie fellow). Elle a publié L’œil de Merleau-Ponty (Éditions Mimésis, 2013), Entre voir et tracer. Merleau-Ponty et le mouvement vécu dans l’expérience esthétique (Éditions Mimésis, 2014) et plusieurs articles dans des revues spécialisées telles que Alter : revue de phénoménologie, Revue Le Cercle Herméneutique, Annales de Phénoménologie, Revue Internationale de Philosophie, Research in Phenomenology, Philosophy Today, Chiasmi international, Analecta Husserliana. Ses travaux se situent à la croisée de la phénoménologie et de l’esthétique. Ils se focalisent sur la phénoménologie du mouvement vécu dans l’expérience esthétique et sur le dynamisme symbolique qui en résulte. Ils relèvent également pour une partie des recherches contemporaines sur l’empathie.

Information complémentaire

ISBN

9788869760167

Date de parution

2015

Pages

206

Direction

sous la direction de Lucia Angelino, Préface de Renaud Barbaras