De nombreux lieux communs, chargés d’implications psychologiques et politiques, circulent autour de la figure du père. De Sophocle à Freud, la littérature nous propose une image de malaise grandissant renvoyant à l’absence du père et à la toute-puissance de la mère. Si la symbolique change au fil du temps, la nature « maternelle » du pouvoir comme domination perdure, y compris dans nos sociétés contemporaines qui reproduisent la relation fusionnelle et destructrice mère-fils.