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Le niais sublime
PhilosophieSi l’on affronte le thème de l’art sans forme préconçue et sans faux moralisme, le « mélodrame » et le « kitsch » s’imposent comme catégories esthétiques prédominantes dans le paysage artistique. En analysant la racine du kitsch dans le mélodramatique, jusqu’à remonter au XVIIIe siècle, lorsque le pathétique est apprécié par le public et par une certaine critique, on comprend qu’au niveau de l’analyse esthétique, le mélodramatique et sa dérivation moderne possèdent une dignité catégorielle. La naissance du sublime, d’un point de vue émotionnel-pathétique, accompagne et renforce cette recherche.15,00€ -
Le sens de la limite
PhilosophieLe public ne désire pas l’horreur pourtant il en jouit dans l’art et en souffre dans la vie. Lorsqu’il s’agit d’une monstrueuse union d’abjection et de sublime, la jouissance devient jouissance jamais pacifiée, toujours problématique, souvent irrésolue, qui touche au domaine physiologique si ce n’est pathologique. Une rhétorique des effets que le public connaît bien. Une rhétorique des effets extrêmes qui transforme le spectateur en voyeur ou victime, avec la victime exhibée, qui le transforme en bourreau apathique, lorsque la cruauté se laisse exposer sans réserve.16,00€