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Il y a deux lignes au sein de la pensée moderne. L’une a créé le consensus chez la plupart des philosophes du XXe siècle : c’est la ligne de la finitude, du manque, de la contingence comme clés d’accès au sens de l’être. Pour cette ligne, la philosophie comme science de l’absolu est un rêve fini. Heidegger en a été le champion.
Il y a deux lignes au sein de la pensée moderne. L’une a créé le consensus chez la plupart des philosophes du XXe siècle : c’est la ligne de la finitude, du manque, de la contingence comme clés d’accès au sens de l’être. Pour cette ligne, la philosophie comme science de l’absolu est un rêve fini. Heidegger en a été le champion. Cependant, une autre ligne traverse la pensée moderne, une ligne mineure, en dépit de la renommée de ses représentants. Henri Bergson en France, William James aux États-Unis, Alfred North Whitehead en Angleterre, Giovanni Gentile en Italie ont lancé un défi au paradigme dominant en donnant voix à l’hypothèse d’une immanence absolue, dénuée de toute négativité. Rocco Ronchi reprend cette ligne pour jeter les bases d’une ontologie du procès. Il réhabilite les notions de l’Un, de l’Infini, de la Cause. Il dialogue avec les sciences de la nature contemporaines. Il revient à l’ancien rêve de la philosophie spéculative.
Rocco Ronchi est professeur de philosophie à l’Université de l’Aquila, il enseigne à l’IRPA (Istituto di ricerca di psicanalisi applicata) de Milan et dirige la «summer school » de philosophie Praxis. Il s’est intéressé à la pensée française contemporaine – de Bataille à Lacan –, à la philosophie de la communication et est un spécialiste reconnu de la pensée de Bergson. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages et dirige la collection « Canone Minore » pour Mimesis Edizioni (Italie).
Information complémentaire
ISBN | 9788869762253 |
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Date de parution | 2020 |
Pages | 290 |