La métaphysique de la présence de l’absence

La métaphysique de la présence de l’absence

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« Maintenant ». Cette représentation du sens par évocation d’une temporalité conjugue diverses formes de l’« être » mais toutes ont en commun ceci : « sens » signifie présence. La « conscience » est synonyme de ce « maintenant » parce que tous deux sont la transcription d’une métaphysique de la présence. « Maintenant-conscience de » : une représentation compose la cognition déterminée par cette métaphysique, c’est cela la condition de notre savoir. « Représentation » d’un savoir, un non-su appartient au champ du savoir. Tout savoir, en effet, est savoir qui implique une représentation d’un non-su qu’il institue dans ce mode même qui le constitue comme savoir.

UGS : 9788857522654 Catégorie :
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« Maintenant ». Cette représentation du sens par évocation d’une temporalité conjugue diverses formes de l’« être » mais toutes ont en commun ceci : « sens » signifie présence. La « conscience » est synonyme de ce « maintenant » parce que tous deux sont la transcription d’une métaphysique de la présence. « Maintenant-conscience de » : une représentation compose la cognition déterminée par cette métaphysique, c’est cela la condition de notre savoir. « Représentation » d’un savoir, un non-su appartient au champ du savoir. Tout savoir, en effet, est savoir qui implique une représentation d’un non-su qu’il institue dans ce mode même qui le constitue comme savoir. Le savoir implique la pensée d’un « même » dès lors qu’il pose la question du non-su puisque par le seul savoir se pense le non-su et que cet au-delà d’un savoir par le seul savoir implique nécessairement l’invocation d’un « même » (Première conférence) « Le non-su mis en relation au savoir, n’ai-je cessé de répéter, est la possibilité de penser ce par quoi, comment, le savoir représente, le savoir sait, mais aussi comment il transforme, recompose les connaissances. Dans ce mode qui est le sien de ne pas poser correctement cette question du non-su, Jacques Lacan est une excellente illustration de ce que je dis dans ma première conférence ». (Deuxième conférence)

Patrick Nerhot est titulaire de la chaire en Philosophie du droit de l’Université de Turin depuis 1996, après avoir enseigné à la Faculté de Droit de Ferrara de 1991 à 1996 et à l’Institut Universitaire Européen de Florence de 1983 à 1991. En Français a publié La vérité en histoire et le métier d’historien. Réflexions à partir de « La France des Lumières » (Fayard, 1993), Questions phénoménologiques suivies de Lectures freudiennes (l’Harmattan 2001), La métaphore du passage. Le concept de temps chez St. Augustin, fondement d’une nouvelle éthique (Harmattan 2008), La Question de la Technique. À partir d’un échange épistolaire entre Ernst Junger et Martin Heidegger (l’Harmattan 2012), La coutume. Le droit mute (Giappichelli 2012).

Information complémentaire

ISBN

9788857522654

Date de parution

2014

Pages

86