Le plaisir et la contradiction
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La philosophie ne s’est guère montrée favorable au plaisir. Que tout plaisir soit un bien, ainsi que le prétend Epicure, apparaît difficilement soutenable. Aussi débouchons-nous sur une aporie : si le plaisir ne peut être pris pour guide, en lui se dévoile la fin ultime de toutes nos actions et de nos existences. Cette problématique apparaît pour nous, modernes, fondamentale.
La philosophie ne s’est guère montrée favorable au plaisir. Que tout plaisir soit un bien, ainsi que le prétend Epicure, apparaît difficilement soutenable. Aussi débouchons-nous sur une aporie : si le plaisir ne peut être pris pour guide, en lui se dévoile la fin ultime de toutes nos actions et de nos existences. Cette problématique apparaît pour nous, modernes, fondamentale. En déconsidérant le plaisir, ce sont les plaisirs que l’on a cessé de prendre en considération. Et, tout autant, les déplaisirs, tant ils leur sont dialectiquement unis. Aussi un autre concept devrait-il occuper le centre de notre pensée : celui de contradiction. Nous ne dépassons une contradiction que dans le développement d’une nouvelle, cette dernière débouchant sur une autre, puis une autre encore. L’ouvrage s’intéresse à la lutte incessante des forces de la sensualité contre les puissances de l’ascétisme en leur étrange séduction. Il s’achève par une série d’aphorismes, forme plus adaptée à la complexité du réel.
Daniel Serceau, docteur d’État, professeur émérite à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a travaillé dans la profession cinématographique. Il a publié de nombreux articles, écrit une quinzaine d’ouvrages, dirigé ou participé à de nombreux livres collectifs, tous sur le cinéma, dont quatre de théorie du cinéma. Auteur d’un roman : Les 7 vertus de Marie, et d’un essai : L’école et la passion de l’égalité.
Information complémentaire
ISBN | 9788857527406 |
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Date de parution | 2015 |
Pages | 248 |