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L’œuvre de Dufrenne réalise le vœu de la phénoménologie, inaugurée par Husserl : penser la « corrélation intentionnelle » de l’homme et du monde, qui présuppose une « corrélation ontologique », inscrivant l’homme dans le monde entendu comme Nature archaïque.
L’œuvre de Dufrenne réalise le vœu de la phénoménologie, inaugurée par Husserl : penser la « corrélation intentionnelle » de l’homme et du monde, qui présuppose une « corrélation ontologique », inscrivant l’homme dans le monde entendu comme Nature archaïque. Pour ce faire on doit donc articuler une « philosophie de la Nature », comprise comme Terre-Mère, fond-source de toute réalité, à une « signification métaphysique de la naissance », afin de rendre compte de l’apparition de l’homme, une question qui permet de comprendre la singularité de l’œuvre dufrennienne : la naissance dénote une dépendance à l’égard des autres et du monde, et le commencement d’une vie ouverte aux autres et au monde. Naître, c’est à la fois naître du monde et naître au monde.
Frédéric Jacquet est agrégé et docteur de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent principalement sur la phénoménologie, sur les œuvres de Straus, et plus en particulier Merleau-Ponty, Patočka, Ricœur et Maldiney.
Information complémentaire
ISBN | 9788857523712 |
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Date de parution | 2014 |
Pages | 310 |
Préface | de Maryvonne Perrot |