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299-387 of 387 products

  • Lacan ironiste

    Qu’est-ce que le psychanalyste Jacques Lacan visait à faire avec son fameux Séminaire tenu à Paris pendant près de trente ans : une œuvre de savoir, une approche de la vérité, une théorie du réel ? À quel genre de discours l’enseignement de Lacan appartient-il ? Quelle position y adopte-t-il séance après séance : celle du maître qui domine son sujet ou celle de l’hystérique qui exige de savoir ? Ou bien ce qui caractérise son enseignement archi-singulier et hors-norme, n’est-ce aucun des trois enjeux qui viennent d’être nommés ? On sait que dans les années 1970 Lacan a développé une théorie du discours inconscient considéré comme « lien social », dite théorie des quatre discours.
    12,00
  • Montaigne et la coutume

    La coutume constitue l’un des thèmes majeurs des Essais : Montaigne est fasciné par son immense pouvoir sur notre vie, tant individuelle que collective, et par l’extrême diversité des formes qu’elle est susceptible de lui donner. Si dans le contexte de la découverte du Nouveau Monde, il pense l’inquiétante relativité de nos habitudes, de nos lois et de nos croyances, dans celui des guerres de religion, il préconise de s’en tenir à celles qui, dans leur durée, ont su garantir la paix.
    24,00
  • Hobbes et le libéralisme

    Hobbes n’est évidemment pas un penseur libéral. Poser la question de son libéralisme n’aurait tout simplement pas de sens. En revanche, il y a un bon nombre d’aspects de sa pensée dans lesquels la tradition libérale s’est reconnue : la théorie des droits individuels inaliénables, le calcul de l’intérêt repris dans la figure de l’homme économique, la remise en cause de la justice distributive réduite à la justice de l’arbitre et de la justice commutative pensée sans égalité de valeur, la subjectivation de la valeur et sa détermination par le prix, la définition négative de la liberté, etc. En revanche, d’autres aspects de sa pensée contestent foncièrement le libéralisme : la notion du politique, la théorie de la souveraineté absolue, les droits du souverain auxquels répondent les devoirs des sujets, etc.
    16,00
  • Simmel philosophe

    Pour l’heure davantage connu et reconnu en tant que sociologue, Georg Simmel a pourtant développé une œuvre extrêmement stimulante pour la philosophie. Trop philosophe aux yeux des sociologues, trop sociologue aux yeux des philosophes, il a pâti d’une double qualification qui aurait dû lui valoir au contraire reconnaissance et admiration. Georg Simmel n’est pas seulement, à l’instar de ses deux grands contemporains, Émile Durkheim et Max Weber, le fondateur d’une discipline, dont il fut aussi le premier épistémologue ; attentif aux « petits objets » aussi bien qu’aux vastes faits sur lesquels il fut le premier à s’interroger, Simmel a été la source commune de la macrosociologie et de la microsociologie.
    12,00
  • Le soupir de la créature accablée

    « Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas ». La plupart de nos contemporains – opinion publique, spécialistes des religions et philosophes confondus – sont convaincus de la justesse de ce pronostic que l’on a prêté à Malraux. Dans cet essai, l’auteur montre à l’inverse que le diagnostic de Nietzsche, « Dieu est mort », est plus que jamais d’actualité et que l’histoire à venir ne fera que le confirmer. Même le fanatisme, sous sa double modalité fondamentaliste et intégriste, doit être interprété comme le signe du déclin et non pas comme celui de la vitalité de la religion.
    22,00
  • L’Union européenne entre implosion et refondation

    L’Union européenne est à la croisée des chemins. Union politique non étatique, après s’être autodétruite par deux guerres mondiales, l’Europe sait qu’elle ne peut exister et ne peut être entendue au niveau mondial que si les états européens s’unissent non seulement sur les plans économiques et financiers, mais aussi et surtout sur le plan politique.
    20,00
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    Figures de l’extase

    Les deux péons du film inachevé Que viva Mexico ! (voir l’image de couverture) incarnent plastiquement le conflit pathétique à l’œuvre dans toute figure de l’extase conçue par Sergueï Eisenstein. D’une part, ces corps suppliciés témoignent de la cruauté insensée de la torture qu’ils subissent (ensevelis dans le terrain et piétinés par des chevaux). D’autre part, ils figurent le thème politique du martyre du prolétariat : avec leur mort, ils permettront la résurrection d’un peuple entier.
    24,00
  • La géophilosophie de Gilles Deleuze

    Retrouver les racines géographiques de la philosophie pour l’arracher aux abstractions de son histoire. C’est cette exigence qui a conduit Deleuze et Guattari à thématiser la notion de « géophilosophie », qui nous invite à repenser les rapports entre les versants esthétique et politique de la philosophie, entre le lien sensible de nos corps à leurs territoires et la construction de l’espace du vivre-ensemble.
    16,00
  • Pédé, et c’est tout

    Nombreux sont ceux qui ont cru à la mise en scène du pédé qui rôde dans la nuit à ses risques et périls, tué par un jeune homme et par quelques autres voyous fascistes et homophobes. Ils y ont cru par désinformation, par indifférence, par automatisme, par antipathie envers Pasolini, quelques-uns aussi par peur. Ils ont tous dogmatiquement épousé la thèse officielle, fermant les yeux sur ses évidentes contradictions et faisant taire leurs propres scrupules de vérité.
    17,00
  • france-philosophie-mis-actualite-diderot
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    Umberto Eco sémioticien et romancier

    Pionnier de la sémiotique et théoricien du langage, auteur de nombreux essais sur l’esthétique et les médias, Umberto Eco (1932, Alexandrie - 2016, Milan) a publié en 1980 son premier roman, Le Nom de la rose, un succès mondial. Le présent ouvrage propose au lecteur de suivre pas à pas l’oeuvre immense et variée du sémioticien, philosophe et romancier italien depuis la  n des années cinquante jusqu’à sa mort. Devant la diversité, la richesse et la variété d’une telle production, un  l conducteur se dégage, celui de l’étroite relation entre les écrits sémiotiques et philosophiques d’Eco et ses romans.
    18,00
  • Porno-Théo-Kolossal suivi de Le cinéma

    Porno-Théo-Kolossal est le traitement du film éponyme que Pasolini s’apprêtait à tourner juste avant sa mort en 1975. Le cinéma en est une version antérieure  écrite en 1973. Inédits en français, ces deux récits allégoriques racontent  l’histoire du voyage initiatique qu’accomplissent un Roi Mage et son serviteur pour se rendre à l’endroit où est né le Messie.
    12,00
  • Homme et home

    Habiter n’est pas seulement se tenir à l’abri dans un logement à soi : toute maison peut devenir un espace poétique se déployant de manière temporelle et dynamique jusqu’à prendre une dimension cosmique et permet ainsi de faire l’expérience de l’inquiétante étrangeté du monde autant que celle de sa familiarité rassurante. Il convient alors de remonter à la racine de l’habiter qui ne relève plus seulement de l’art et de la technique de l’architecte, mais du cheminement du métaphysicien. Habiter nous confronte en effet à la question de savoir comment penser un enracinement qui nous évite toute dispersion sans pour autant nous condamner à l’enfermement. L’originalité de ce projet réside dans l’analyse de l’imaginaire d’une dimension quotidienne et inaliénable comme l’habiter et l’habitation, en rapprochant la métaphysique à l’étude de l’imaginaire de la gestion d’un espace d’habitation. à partir de ce cadre philosophique, nous voulons interroger les relations entre la poétique de l’espace et l’utilisation de l’espace – et de ce qu’y vivre comporte.
    18,00
  • Les détours d’une pensée vivante

    Pour une « Italian theory » vivante : voilà comment on pourrait résumer le parcours philosophique de Roberto Esposito, dont la carte conceptuelle dessine un itinéraire complètement inexploré, qui va de l’immanence du conflit aux thèses bio-politiques et thanato-immunitaires, pour aborder finalement le paradigme de la troisième personne. Ici s’entrouvre, en effet, une instance théorico-politique qui culmine en une nouvelle vision du monde : en-deçà du piège métaphysique de la « personne » – qui vise à séparer l’être vivant de lui-même – Esposito désigne dans le « vivant impersonnel » le lieu à partir duquel notre existence « s’ouvre à ce qu’elle n’a encore jamais été ».
    10,00
  • Atelier

    Un atelier d’artiste est en quelque sorte semblable à la chaussette qui fascinait tant Walter Benjamin. Enroulée et repliée sur elle-même, elle se façonnait un sachet dans lequel elle était contenue. Une fois extraite de ce sachet, elle se déployait et le sachet redevenait chaussette. Il faut entendre par là que l’espace de création appartient entièrement à l’artiste et qu’il s’étend dans l’espace de son esprit et de son corps.
    24,00
  • Une absence présente

    Les monuments se caractérisent par une temporalité stratifiée et oxymorique : d’un côté, le passé se cristallise autour d’une image et devient mémoire ; de l’autre, on érige des monuments en envisageant un avenir sur lequel ils sont appelés à exercer leur influence. Sur les monuments, le temps laisse donc sa marque, son empreinte, la trace qui révèle un passage, un chemin, une rencontre qui vient du passé, se produit dans le présent et s’ouvre à l’avenir. Mais la trace et l’empreinte sont des indices qui témoignent d’une absence en même temps qu’ils la rendent présente : le cippe funéraire, la pierre tombale fichée en terre – voilà le degré zéro de la monumentalité, du geste du monere incarné dans un signe matériel qui rappelle et met en garde, qui joint le passé à l’avenir dans le présent.
    16,00
  • L’œil de Merleau-Ponty

    Cet ouvrage vise à montrer que la question de la réflexion et de son éveil au sein de la vision occupe une place centrale dans la pensée de Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) et apparaît comme la source secrète d’une énigme et d’une interrogation fondamentales, à partir desquelles son œuvre entière peut être relue et révéler une nouvelle cohérence. L’interrogation se décline en trois étapes, qui correspondent à autant de périodes dans son œuvre. Mais qu’il s’agisse de la perception, de l’expression ou de la chair, c’est à chaque fois la question de la conscience et de son éveil réflexif qui est repensée à nouveau frais et relancée comme un nouveau défi.
    14,00
  • L’Algérie au Maghreb

    Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, des pistes nouvelles s’ouvrent pour la recherche historique sur un conflit qui a engagé pendant plus de sept ans l’Algérie, tout en impliquant l’ensemble du Maghreb. Fondée sur des sources inédites, cette recherche se focalise sur la dimension internationale de la guerre de libération algérienne. Elle marque ainsi une rupture par rapport à la majorité de l’historiographie, centrée essentiellement sur l’engagement français dans le conflit. À partir de 1956 le Maroc et la Tunisie, devenus indépendants, offrent un hébergement aux bases du Front de Libération Nationale algérienne et de son bras armé, l’Armée de Libération Nationale : des relations singulières entre les combattants et les dirigeants algériens « de l’intérieur » et « de l’extérieur » d’un côté et les deux gouvernements « frères », de l’autre côté, se développent jusqu’en 1962.
    16,00
  • Charis

    Philosophe « inimitable », selon le mot de Levinas, Jankélévitch tranche dans le paysage du xxe siècle où il apparaît comme un penseur délibérément inactuel – parce qu’autrement orienté relativement aux vecteurs caractéristiques de son temps. Son actualité réside précisément en cela, tout entière recueillie en une réflexion intense et originale. C’est à l’identification des potentialités cachées et non encore consumées de cette réflexion qu’est dédié le présent essai.
    16,00
  • La matière de l’histoire

    Dans le second tome (inachevé et posthume) de la Critique de la Raison dialectique, Sartre ne propose pas seulement une réflexion sur la pensée marxienne de l’histoire, mais il trace une conception nouvelle et problématique de la praxis tout court. Praxis, matière, connaissance et histoire sont ainsi les feux entrelacés d’une perspective éthique et théorétique que Cambria réfère de façon analytique dans la première partie de ce livre.
    24,00
  • Martin Heidegger à Hannah Arendt

    Hannah Arendt fut tout d’abord élève, puis muse et amie de Martin Heidegger avant de devenir sa collègue et une critique sévère de son ancien maître. à la différence de Heidegger qui, pour un laps de temps plutôt bref, adhéra au parti naziste lorsqu’il fut élu recteur de l’université de Fribourg en 1933, Hannah Arendt fut quant à elle contrainte de se réfugier aux États-Unis à cause de ses origines juives. Pendant une vingtaine d’années, toute relation entre le maître et son élève fut interrompue. En 1950, Hannah Arendt rentra en Europe et, contre toute attente, voulut revoir son ami d’autrefois.
    10,00
  • La communauté possible

    À partir des années soixante, les mouvements sociaux – étudiants, ouvriers, femmes, minorités – occuperont avec force et créativité la scène politique dans les sociétés industrielles avancées ; mais déjà, Rosa Luxemburg dans les années 1898-1919 et Hannah Arendt dans les années 1950-1970, imaginent une communauté qui puisse enfin décider de son sort sans avoir recours à aucun intermédiaire. La révolutionnaire marxiste et la philosophe de la politique sont très proches de la cause des Conseils ouvriers, paysans, révolutionnaires.
    10,00
  • La rupture du sens

    Ce travail essaie de montrer que Levinas accomplit (tout en la pluralisant) la signifiance de l’un-pour-l’autre par d’autres traits structurels : l’« à sens unique », l’« à partir de soi », le « malgré soi », l’« autre dans le même », le « je est un autre », le « pour rien » et le « par l’autre ». Ladite « entrée du tiers » articule la signifiance éthique avec la signification : le problème est de savoir si elle constitue le saut d’un Dire intraduisible dans le Dit ou bien une modalité de la déduction du Dit du Dire.
    14,00
  • Dionysos dans les éclats du miroir

    Est-ce que l’amour peut déterminer l’évolution de la conscience ? Peut-on penser possible un échange authentique entre un homme et une femme dans lequel le feu de la passion devienne feu alchimique ? à travers l’alchimie, les mythes et les mystères du monde antique, la tragédie grecque, le symbolisme du serpent et l’opposition entre le temps sacré et le temps profane, les rites initiatiques et le passage à travers le monde des morts, nous sommes introduits dans le labyrinthe, vers la rencontre et le combat contre l’Ombre qui attend tous ceux qui cherchent eux-même.
    16,00
  • L’art du questionnement et les interrogations fictives chez Platon

    Cet ouvrage se focalise sur les interrogations et les objections fictives platoniciennes, dont il analyse, dans une perspective entièrement dialogique inédite, les fonctions et l’impact. Les thèmes classiques de l’« ignorance » et de l’« ironie » de Socrate sont, dans cette perspective, reconsidérés et ramenés à de plus justes proportions. En effet, l’approche dialogique ainsi adoptée ne conduit pas à nier l’idée qu’il y a dans les dialogues de Platon un enseignement positif délivré par le Socrate platonicien (ou par tout autre interlocuteur qui conduit le dialogue). Elle permet plutôt de mettre en évidence le chemin que la pensée emprunte pour s’approcher de la vérité, jusqu’à parfois même l’atteindre.
    25,00
  • Chronoscopie

    Depuis son origine chez Augustin jusqu’à ses développements modernes, la phénoménologie du temps se heurte à des apories jugées indépassables. La plus ardue surgit chez Husserl et concerne l’impossibilité de principe de suivre les dynamiques constitutives du temps jusqu’à leur source. L’objectif de ce livre est de montrer que cette situation n’est pas sans issue, à condition d’investiguer autrement le temps et ses raisons. Cela implique cepedant d’accéder aux formes temporelles d’organisation du sensible par une méthode qui en saisisse la spécificité.
    14,00
  • En dialogue avec Vladimir Jankélévitch

    Modeler une pensée capable d’entrevoir la réalité dans son déploiement fugace dans une multiplicité d’événements singuliers, en évitant les paradigmes universalistes traditionnels : telle est la question qui traverse de part en part notre temps. Vladimir Jankélévitch a su être à la hauteur d’un tel enjeu. Tout son travail – situé au croisement de divers langages, de la philosophie à la musique, de l’anthropologie à l’éthique – vise à entrevoir le caractère insaisissable et paradoxal des choses. Sans jamais donner dans un minimalisme facile, mais en restant au contraire fidèle à l’exigence d’une plus grande vigilance de la pensée, et ce jusqu’à l’intransigeance, précisément à raison de la complexité difficile du réel.
    24,00
  • Le niais sublime

    Si l’on affronte le thème de l’art sans forme préconçue et sans faux moralisme, le « mélodrame » et le « kitsch » s’imposent comme catégories esthétiques prédominantes dans le paysage artistique. En analysant la racine du kitsch dans le mélodramatique, jusqu’à remonter au XVIIIe siècle, lorsque le pathétique est apprécié par le public et par une certaine critique, on comprend qu’au niveau de l’analyse esthétique, le mélodramatique et sa dérivation moderne possèdent une dignité catégorielle. La naissance du sublime, d’un point de vue émotionnel-pathétique, accompagne et renforce cette recherche.
    15,00
  • Quand le futurisme est femme

    Comment expliquer l’adhésion d’un si grand nombre de femmes à un courant de la peinture comme le futurisme, aussi misogyne et agressif, quelquefois vulgaire à l’égard de la féminité ? Si la présence de femmes artistes a été importante – quantitativement et qualitativement – ce questionnement s’impose à la conscience des femmes du XXIe siècle. Cet essai entend définir la toile de fond théorique du futurisme, autrement dit l’élaboration conceptuelle sur le “féminin”, qui s’est exprimée dans ces années-là et au sein de ce mouvement. D’un côté, l’adhésion au futurisme a représenté pour bien des artistes un défi et un acte convaincu de destruction et de démantèlement de stéréotypes féminins bien consolidés et, de l’autre ces gestes éversifs et anti-passéistes ne furent pas élaborés par des femmes, mais reçus passivement, ce qui déterminera des ambiguïtés, des positions souvent conciliatoires et aplaties devant l’idéologie machiste.
    10,00
  • Le sens de la limite

    Le public ne désire pas l’horreur pourtant il en jouit dans l’art et en souffre dans la vie. Lorsqu’il s’agit d’une monstrueuse union d’abjection et de sublime, la jouissance devient jouissance jamais pacifiée, toujours problématique, souvent irrésolue, qui touche au domaine physiologique si ce n’est pathologique. Une rhétorique des effets que le public connaît bien. Une rhétorique des effets extrêmes qui transforme le spectateur en voyeur ou victime, avec la victime exhibée, qui le transforme en bourreau apathique, lorsque la cruauté se laisse exposer sans réserve.
    16,00
  • La liberté s’appelle Jaipur

    Gabor Dessau, expert en minéralogie et juif, se retrouve dans la condition paradoxale d’‘employé’ de l’armée italienne en Èrythrée : il est suffisamment Italien pour être rattaché à l’armée, mais pas assez à l’égard aux lois raciales, pour être soldat. Gabor évolue dans une espèce de désert des Tartares, confronté aux ordres contradictoires des autorités militaires qui, au moment le plus dramatique des opérations, le laissent seul. Sa capture est inéluctable : pas assez Italien pour être soldat, il le sera suffisamment pour être prisonnier des Anglais. Gabor sera sauvé par son propre savoir et par son travail et, comme cela arrive souvent, par la rencontre avec une personne qui croit en lui. Il devient ainsi l’expert minier du Maharadjah de Jaipur, la merveilleuse ‘ville rose’.
    18,00
  • Le réformisme musulman

    Le présent ouvrage interroge le réformisme musulman sous toutes ses formes : son avènement, ses promesses et ses limites, les causes de ses trébuchements, les raisons de son retour, les éléments essentiels de sa méthode et de ses problématiques. Plus que jamais, une histoire critique du réformisme musulman est nécessaire pour comprendre l’authenticité des débats qui animent aujourd’hui le monde musulman ainsi que les communautés musulmanes en Occident.
    22,00
  • La chair et la cité

    Cet ouvrage est le fruit d’une recherche qui a essayé de poser une question nouvelle à un auteur classique : comment penser aujourd’hui le rapport entre sexualité et politique ? Un dialogue constant et profond avec les écrits d’Aristote a permis de mettre en lumière les trois grands chantiers dans lesquels ce rapport prend chair : l’éthique de l’homme de gouvernement, la question du genre et l’éducation. Trouver une définition précise de ce qu’Aristote entend par politique n’a pas été difficile.
    12,00
  • L’image, La séduction, la rhétorique

    Sept essais composent ce livre consacré à l’œuvre de Flaubert qui, souvent, s’interrogeait par métaphores sur son esthétique. C’est pour cela qu’on a pensé de commencer par l’analyse des métaphores dans sa Correspondance, où l’homme réfléchit toujours sur l’auteur et sur l’art. Les deux essais suivants concernent Madame Bovary et le quatrième le véritable livre sur rien : Salammbô, le roman où les images prolongent l’exotisme de l’histoire et de la forme. La forme qui devient séduction de mots dans l’Éducation sentimentale, où la rhétorique paralyse les personnages devenus le portrait d’un Occident impuissant.
    16,00
  • Entre voir et tracer

    Cet ouvrage vise à montrer que le mouvement vécu dans l’expression – picturale, musicale, littéraire – est « la seule forme réelle, positive et affirmative » d’être affecté, autrement dit, d’éprouver, de manière profonde et durable, l’effectivité de nos vécus, de comprendre ce qui se passe en effet, au moment même où quelque chose nous fait une certaine impression. Qu’il soit sous-jacent à l’écriture, au discours de l’orateur, au coup d’archet du violoniste, au trait du dessinateur, le mouvement vécu exprime, à lui seul, l’essence de ce que nous vivons. Comparable en ceci à l’intuition bergsonienne, il pénètre dans le flux de nos vécus et le connaît de l’intérieur, par l’expérience intime de son devenir. Telle est, du moins, la thèse dont je voudrais me faire ici l’interprète.
    14,00
  • Parole tenue

    « Maintenant ». Cette représentation du sens par évocation d’une temporalité conjugue diverses formes de l’« être » mais toutes ont en commun ceci : « sens » signifie présence. La « conscience » est synonyme de ce « maintenant » parce que tous deux sont la transcription d’une métaphysique de la présence. « Maintenant-conscience de » : une représentation compose la cognition déterminée par cette métaphysique, c’est cela la condition de notre savoir. « Représentation » d’un savoir, un non-su appartient au champ du savoir. Tout savoir, en effet, est savoir qui implique une représentation d’un non-su qu’il institue dans ce mode même qui le constitue comme savoir.
    12,00
  • La métaphysique de la présence de l’absence

    « Maintenant ». Cette représentation du sens par évocation d’une temporalité conjugue diverses formes de l’« être » mais toutes ont en commun ceci : « sens » signifie présence. La « conscience » est synonyme de ce « maintenant » parce que tous deux sont la transcription d’une métaphysique de la présence. « Maintenant-conscience de » : une représentation compose la cognition déterminée par cette métaphysique, c’est cela la condition de notre savoir. « Représentation » d’un savoir, un non-su appartient au champ du savoir. Tout savoir, en effet, est savoir qui implique une représentation d’un non-su qu’il institue dans ce mode même qui le constitue comme savoir.
    10,00
  • Triptyque d’ombre, Deuxième Volet Don Giovanni ou l’importun

    Don Giovanni élit une place comme lieu de rencontres amoureuses : place qui a été, autrefois, le théâtre de tortures et de morts. Pour Don Giovanni, la vision permanente du monument dressé sur la grande place, en mémoire de l’homme libre penseur, est une constante inquiétude, une preuve fantastique terrible qui évoque crainte, angoisse, terreur et horreur. L’image du monument ligneux brûlant revient toujours à l’esprit de Don Giovanni si bien qu’elle devient pour lui une forme d’obsession qui fait distinctement ressentir au grand personnage l’inexorable tragique épilogue de sa vie.
    18,00
  • La maladie de l’absolu

    L’origine du mal depuis toujours a été au centre de la réflexion philosophique et morale mais, à l’époque actuelle, le problème du mal est devenu un sujet particulièrement sensible après l’expérience de la bombe atomique, de la Shoah, des Goulags soviétiques, de nombreux génocides.
    14,00
  • Humanisme à venir

    Le thème au centre de cet pamphlet est la connaissance, relu dans ses origines et dans les transformations du monde médio-global, où il semble manquer le sens profond de la connaissance consciente. Les risques, les craintes et les conflits qui traversent la société, en particulier dans sa dimension virtuelle, semblent influer sur le sens et la mémoire de la culture humaniste, comme relation consciente entre la connaissance et la réalité et, par conséquent, oublier le sens de la liberté comme une valeur commune.
    3,40
  • Et si les grenouilles redemandaient un roi?

    Jan Spurk examine la réalité contemporaine des Grenouilles qui demandent un roi de Sartre (1958). Il fait valoir que nous assistons à la fin d’une époque et que nous avons à inventer l’avenir. Même si le texte de Sartre, écrit peu de temps avant le référendum sur la Constitution de la Ve République, ne décrit pas exactement une réalité comparable à celle-ci, Spurk donne un aperçu de la situation critique actuelle qui nous apparaît comme une radicalisation de la situation décrite par Sartre : l’échec du système politique, la personnalisation, la sérialité comme un aspect spécifique de l’industrie de la culture, l’incapacité de « l’espace public » pour générer du public. La dialectique entre l’espace public et l’internalisation des besoins et des impulsions sont d’autres aspects importants analysés dans le texte, et l’image de la « mare s’assèche », révèle une crise à part entière dans le monde d’aujourd’hui.
    7,90
  • Prendre corps

    Ce qui rapproche la philosophie et l’amour tient à leur façon comparable de comprendre à même une « inscription corporelle de l’esprit » (Varela). Comme l’état amoureux « fait » ce qu’il veut « dire », il concourt à rendre finalement le monde identique à son exister. Il constitue en ce sens une interprétation plénière du réel, ne nous apprenant rien de plus sur son objet que ce que nous en savons sans lui et se contentant d’en conserver les propriétés de complétude ontologique.
    7,90
  • psychanalyse-mosca-arme-nucleaire-interroge-psychanalyste.indd
    psychanalyse-mosca-arme-nucleaire-interroge-psychanalyste.indd

    L’arme nucléaire interroge le psychanalyste

    Tout en partageant sa réfl exion avec d’autres disciplines, la psychanalyse apporte une contribution spécifi que à l’exploration de l’esprit humain pour comprendre et faire face aux défi s et aux menaces du XXIe siècle. L’exemple du terrorisme nous permet aujourd’hui d’apporter un éclairage nouveau sur l’articulation entre violence individuelle et violence collective. Dans le cadre de l’analyse du concept de « pulsion de mort » élaboré par Freud, notre attention se concentrera sur la violence ultime que représente l’arme nucléaire, aventure à la fois humaine et technologique.
    10,00
  • L’Italian Theory existe-t-elle?

    Les études réunies dans ce volume constituent une contribution importante au débat qui a surgi ces derniers temps autour d’un certain nombre d’auteurs et de thèmes caractéristiques de la pensée politique italienne contemporaine. Italian Theory est, en effet, le nom qui a été donné à une galaxie à première vue assez hétérogène de penseurs italiens dans la tentative de souligner l’existence d’un fil rouge, d’un trait commun qui les réunirait.
    22,00
  • france-histoire-vaudoyer-ambrosie-pare-les-valois
    france-histoire-vaudoyer-ambrosie-pare-les-valois

    Ambroise Paré et les Valois

    Garçon barbier à Laval, Ambroise Paré, adolescent, faisait le poil, préparait des perruques, passait le fer, pansait des ulcères. Tour à tour, il devient apprenti chirurgien, maître barbier-chirurgien « pour cognition et curation des clouds, bosses, anthrax et charbons », enfin premier chirurgien, conseiller et valet de chambre du roi Henri II.
    5,90
  • L’individu dans le monde du vivant

    L’individu dans le monde du vivant se veut une synthèse philosophique de l’état de l’art de la question de l’individu et, surtout, du processus d’individuation dans le monde du vivant. Cet ouvrage s’appuie sur des références classiques (Gilbert Simondon, François Jacob, Henri Atlan, Georges Canguilhem) et récentes (Jean-Claude Ameisen, Lynn Margulis, Frans de Waal, Joan Roughgarden) pour montrer que la coopération et l’empathie sont des moteurs aussi puissants dans l’évolution du vivant que la compétition et le conflit.
    12,00
  • Qu’est-ce que l’occident?

    En remettant en cause les critères fixes couramment employés pour définir l’Occident, comme la géographie, la démocratie, le droit, la langue, la religion ou la « race », l’auteur en propose un dynamique : l’Occident désignerait la capacité psychologique de faire progresser les cadres de la connaissance et de les intégrer dans la société.
    12,00
  • Le plaisir et la contradiction

    La philosophie ne s’est guère montrée favorable au plaisir. Que tout plaisir soit un bien, ainsi que le prétend Epicure, apparaît difficilement soutenable. Aussi débouchons-nous sur une aporie : si le plaisir ne peut être pris pour guide, en lui se dévoile la fin ultime de toutes nos actions et de nos existences. Cette problématique apparaît pour nous, modernes, fondamentale.
    22,00
  • Quand le geste fait sens

    Ces dernières années, un vif débat s’est développé autour de la valeur esthétique du geste, envisagé dans son double aspect performatif (exécutif et poïétique) et communicatif. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce livre, qui pose une question, à la fois simple et redoutable : par quoi un geste fait-il sens pour celui qui l’exécute (le performeur) comme pour celui qui l’interprète (le spectateur) ? L’intérêt des contributions rassemblées ici réside dans le fait qu’elles abordent directement cette question à partir d’une réflexion approfondie sur les arts performatifs, visuels, sonores et littéraires. L’interrogation se déploie à travers ces différents champs. Mais qu’il s’agisse de la danse, de la musique, de la peinture, de la philosophie ou de la littérature, c’est à chaque fois l’énigme « d’un sens qui affleure à même un mouvement ou d’un mouvement qui est signifiant par sa dynamique propre » qui est repensée et posée comme un nouveau défi.
    20,00
  • Violence et messianisme

    Pourquoi faut-il découvrir dans le champ de la philosophie un espace pour l’impossible venue de ce qui n’est pas encore là ? Traduite dans la problématique du messianisme, la question que pose ce livre est de savoir s’il existe un lien entre la violence (la guerre) et la venue du Messie (de la justice, de la démocratie, de l’ordre, de la paix). Dans cette perspective, combien de violence faut-il ? Et quelles figures de violence sont susceptibles d’y mener ? L’agir messianique est-il possible ? Est-il nécessaire d’agir violemment pour qu’une nouvelle époque advienne ? Il s’agit donc de chercher l’agir qui, d’urgence, mène à l’autre et en est pourtant l’attente.
    16,00
  • Brentano et les théories contemporaines de la conscience

    Depuis deux décennies, les travaux de Franz Brentano connaissent un important regain d’intérêt dans le champ de la philosophie contemporaine de l’esprit autour du fameux problème de la conscience phénoménale.
    24,00
  • L’alientité

    La question de l’identité est une question majeure des sciences sociales, et, en particulier, de la philosophie et de la sémiotique, mais ce qui est abordé dans ce livre est moins la question de l’identité proprement dite qu’une façon de la mettre à distance : au lieu de penser l’identité à partir du sujet qui en est porteur, nous souhaitons ici la poser à partir du regard de l’autre. Il s’agit d’abord d’une sémiotique de l’alientité, qui questionne les mots par lesquelles elle s’exprime et par lesquels elle est désignée.
    28,00
  • La sociologie des possibles

    Les deux études qui composent ce volume désignent le niveau du « possible » comme lieu principal de l’enquête sociologique. Elles constituent la structure d’un protocole de recherche à définir, modifier et corriger. Il s’agit donc de deux déclinaisons d’une posture de recherche qui déchiffre la trame matérielle des relations sociales, l’espace de mouvement effectif des corps, leurs formes d’association, friction et résistance, en termes de «possibilités sociales».
    7,90
  • L’Europe et le capitalisme

    L’Union Européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui est trop souvent présentée comme la réalisation parfaite de l’idée d’une Europe des peuples et de la liberté. Cet essai renverse cette perspective. Triomphe d’un capitalisme désormais absolu, la création de l’Union Européenne a pu révoquer l’hégémonie du politique. C’est ainsi que pour rouvrir le futur, défendre les peuples et le travail, il faut partir d’une critique radicale de l’Europe de l’euro et de la finance.
    12,00
  • Une philosophie à l’epreuve de la paix

    Le volume rassemble des contributions aussi variées qu’audacieuses, pour certaines basées sur une expérience de l’histoire. Pour d’autres philosophiques, notamment centrées sur la pensée de Sari Nusseibeh, intellectuel palestinien mondialement connu par son engagement en faveur de la paix. Sa philosophie, à ce jour peu connue en France et peut-être une pensée des vaincus pour employer les vocables de Walter Benjamin, bouscule quelques lieux communs de la pensée occidentale
    25,00
  • Principes de la sémiotique du texte

    Campagnes publicitaires, émissions télévisuelles, plateformes de communication, interactions via web, stratégies de marketing, conversations, stations de métro, immeubles, villes, instants de la vie quotidienne, expériences politiques et univers scientifiques : nous exprimons dans chacun de ces milieux des textes que la sémiotique enseigne à interpréter.
    22,00
  • Esquisse d’une phénoménologie de l’irrationnel

    Réalisation théorique la plus achevée du groupe surréaliste de Belgrade, Esquisse d’une Phénoménologie de l’Irrationnel parut en langue serbe en 1931. L’ouvrage aurait dû également être publié en français, mais le projet n’aboutit pas : au fil des années, l’Esquisse devint ainsi un texte mythique. En couplant au surréalisme la psychanalyse et le marxisme, Popovic´ et Ristic´ dressent ici un sévère réquisitoire contre l’art classique et moderne et prônent le recours à la dialectique paranoïaque de Dalí pour combattre la morale normative bourgeoise.
    16,00
  • Actualité de Diderot

    À partir de sa conception unitaire de l’homme qui se reflète dans une conception unitaire du savoir, Diderot nous invite à sortir de tout dogmatisme théorique, de tout « spécialisme » caractérisant aujourd’hui le milieu des humanités. Mais aussi il provoque notre point le plus sensible : la réflexion sur notre identité, individuelle et collective, européenne.
    22,00
  • L’islam politique et les enjeux de l’interprétation

    L’islam est religion et État : cette confusion semble être à la base de tous les conflits actuels. Le retour du califat au cours du XXe siècle, avec la fondation de mouvements militants visant à établir le Coran comme Constitution des nations musulmanes, mine la sérénité européenne. Au lendemain des attentats terroristes de Paris (2015), les rues vides et la mobilisation des forces de l’ordre nous mettent devant la terrible réalité de la guerre. Les réactions politiques se multiplient en faveur de l’attaque militaire. Peut-on vaincre le terrorisme sans alimenter la réaction et la violence des extrémistes?
    22,00
  • Éternité et violence

    La méditation d’Emanuele Severino sur le problème de l’être de l’éternité de tout étant, rejoint, avec Parménide, les racines de la philosophie grecque et se développe en opposition au déploiement de la pensée de l’Occident, condamné à penser le devenir et le passage entre l’être et le rien – fondement de son nihilisme. Dans les essais que nous publions ici, le philosophe italien se confronte à plusieurs dimensions problématiques et aporétiques – le temps, le salut, la science, l’histoire et le langage – afin de démontrer que seule la compréhension d’une vérité non épistémique de l’éternité de tout étant peut rendre compte de la folie et de la violence inhérentes à tout discours prétendant penser la réalité du devenir.
    10,00
  • La voie de l’amour

    La voie de l’amour allie la déconstruction de notre logique traditionnelle avec la construction d’un nouvel horizon culturel. Le mot philosophie pouvait s’entendre comme « sagesse de l’amour » autant que comme « amour de la sagesse ». En favorisant ce deuxième choix, notre tradition a privilégié la relation sujet-objet au détriment de la relation entre sujets, en particulier entre sujets différents.
    10,00
  • Merleau-Ponty aux frontières de l’invisible

    L’œuvre de Merleau-Ponty fait l’objet depuis quelques années d’un commentaire insistant et d’une exégèse érudite. C’est désormais à une philosophie classique qu’on a affaire : donc moins à un ensemble de textes passés que nous aurions à situer, dans un espace historique ou conceptuel, qu’à une pensée désormais directement interrogée sur ses pouvoirs d’élucidation et d’éclairement. Du coup la question est de savoir ce qu’une telle pensée peut nous apprendre sur les partages, aussi vieux que la philosophie même, du corps et de l’esprit, du sensible et de l’intelligible, de l’immanence et de la transcendance ou, selon les termes de Merleau-Ponty, du visible et de l’invisible.
    22,00
  • De l’entité à l’événement

    La Monadologie est au même temps une œuvre du philosophe allemand G.W. Leibniz (1646-1716), entitulée ainsi par un éditeur qui inventa le mot, et une théorie. Les essais réunis ici en concernent l’origine, l’histoire et l’enjeu philosophique.
    18,00
  • La monadologie de Leibniz

    La Monadologie est au même temps une œuvre du philosophe allemand G.W. Leibniz (1646-1716), entitulée ainsi par un éditeur qui inventa le mot, et une théorie. Les essais réunis ici en concernent l’origine, l’histoire et l’enjeu philosophique.
    14,00
  • Vermeer, Góngora, Spinoza

    Dans les tableaux de Vermeer, comme l’Art de la peinture, la Vue de Delft ou la Jeune fille avec la perle, et dans les Soledades de Góngora, on représente, dans l’intensité d’une vision qui est à la fois – et de façon inextricable – perception sensible et intelligence, raison et imagination, la dignité des choses en elles-mêmes.
    22,00
  • La mort et le songe

    Au-delà de l’opposition traditionnelle entre mort de soi et mort de l’autre, et à l’écart de la conception heideggérienne de la mort interrogée en profondeur, cet ouvrage de Jacques Garelli prospecte une autre alternative : celle de l’expérience de la mort comme amputation du champ trans-individuel de l’être-au-monde du survivant inextricablement mêlé à l’être-au-monde du disparu.
    16,00
  • Antigone et Platon

    La dissolution juridique du conflit tragique entre les justices est à l’origine politique de l’Occident. Mais la loi ne suffit pas à résoudre les tensions qui tourmentent la pólis. Platon s’efforcera de faire disparaître cette inquiétude en immaginant un citoyen vertueux par nature, directement en harmonie avec le bien de la communauté.
    10,00
  • Esthétiques de l’espace

    Les recherches comparatives sur les relations entre l’Occident et l’extrême-Orient se sont accélérées ces derniers temps, en particulier sous l’effet de la mondialisation, des évolutions de la géopolitique et de la montée en puissance des pays du sud-est asiatique. La réflexion sur l’esthétique a favorisé ces regards croisés entre deux histoires culturelles, deux civilisations. Alors que l’histoire et la pensée de la civilisation chinoise ont servi longtemps de référence pour illustrer l’altérité, l’étrangeté et la grande distance de l’Europe, l’esthétique a rapproché les deux traditions culturelles, ménageant même des voies de passage qui ont parfois fait penser qu’au-delà des mœurs, des langues, des modes de vie, l’Occident et l’Orient étaient parvenus, par le biais des arts, à partager une même expérience esthétique du monde.
    22,00
  • Faire monde

    Kant a pointé les antinomies auxquelles est condamnée toute cosmologie rationnelle. Si, selon lui, la question du monde devait rester à jamais insoluble, il est néanmoins revenu à la phénoménologie de la rouvrir à nouveaux frais en interrogeant ce que Husserl considérait comme « l’énigme des énigmes » : la relation intentionnelle entre la conscience et le monde. Après cette percée menant (en droit du moins) au-delà de la pensée du monde comme Grand Objet, notre tâche est aujourd’hui de thématiser plus avant le monde comme un « horizon ontologiquement premier » par rapport à toutes les déterminations objectives et subjectives qu’il rend possibles.
    16,00
  • Gaston Bachelard, poétique des images

    50 ans après sa disparition, l’œuvre de G. Bachelard reste une source d’inspiration tant pour les débats sur la rationalité scientifique que pour les interprétations de l’imagination poétique, les deux grands versants de l’esprit à qui il a consacré des études devenues des références au delà des frontières.
    22,00
  • Mythopies techno-politiques

    L’État-nation est aujourd’hui une épave du passé, un projet politique que le XXe siècle a usé et détruit. Il survit comme fragment d’une époque glorieuse, où les États européens dominaient de manière incontestée un monde dont ils étaient le centre gravitationnel naturel. Or, de nouvelles formes de pouvoir et d’organisation sociale émergent dans les plis de la globalisation et de la civilisation technologique, condamnant à l’extinction tout ce qui reste de la machine étatique moderne.
    14,00
  • La transcendance comme problème phénoménologique

    L’ambition de cet essai est de montrer que la transcendance constitue un problème de fond pour toute la tradition phénoménologique. Nous nous proposons de mettre en lumière la spécificité de ce concept en tant que « concept opératoire » qui agit dans tous les textes de Merleau-Ponty et Patočka, sans qu’il y fasse pourtant l’objet d’une réflexion spécifique, et qui joue un rôle décisif pour la question de l’apparaître.
    22,00
  • L’origine de la psychanalyse

    Ce livre de Guy-Félix Duportail explicite le sens et la valeur ontologique de la topologie lacanienne du nœud borroméen. Fonder la psychanalyse sur le seul versant mathématique de la topologie serait en effet une illusion. Si les évidences formelles des objets mathématiques sont riches en exactitude, elles restent cependant pauvres en phénoménalité.
    16,00
  • Merleau-Ponty et l’esthétique aujourd’hui

    À l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la disparition de Merleau-Ponty, en 2011, a eu lieu à l’Université de Milan un colloque international bilingue, Merleau-Ponty e l’estetica oggi / Merleau-Ponty et l’esthétique aujourd’hui. Ce titre mentionnait « l’esthétique » dans son ambiguïté constitutive de philosophie du sentir, d’un côté, et de philosophie des arts de l’autre, une ambiguïté que Merleau-Ponty a toujours revendiquée et cultivée de manière féconde.
    30,00
  • Naître au monde

    L’œuvre de Dufrenne réalise le vœu de la phénoménologie, inaugurée par Husserl : penser la « corrélation intentionnelle » de l’homme et du monde, qui présuppose une « corrélation ontologique », inscrivant l’homme dans le monde entendu comme Nature archaïque.
    24,00
  • Gaston Bachelard, une épistémologie du sujet

    « Lecteur assidu de Bachelard, Carlo Vinti a également consacré une partie de ses œuvres de philosophe et d’épistémologue à des études sur la personne. Cette double préoccupation rend compte du texte novateur qu’il nous présente aujourd’hui. En effet, alors que certains interprètes de Bachelard ont, plus ou moins occulté la ré-flexion bachelardienne sur le sujet de la science, ou bien fait un contresens sur la notion de ‘‘sujet quelconque’’ en le rapprochant de l’antihumanisme cher à Deleuze et à Foucault, Carlo Vinti a le mérite, grâce à une analyse attentive et respectueuse des cheminements bachelardiens, d’offrir une interprétation très originale qui prend le contre-pied des idées reçues et qui voit dans l’œuvre du philosophe de Bar-sur-Aube une véritable phénoménologie de la subjectivité épistémique.» (extrait de la Préface de Maryvonne Perrot).
    18,00
  • Penser l’humain avec Maldiney

    La pensée de Henri Maldiney puise dans différents champs de la connaissance aussi diversifiés que la psychopathologie, la peinture, la poésie, la philosophie classique allemande, la phénoménologie, la pensée de l’existence ou encore la linguistique. Maldiney fonde ainsi non seulement une façon transdisciplinaire du philosopher, mais il déplace la question abstraite de l’humain vers la série d’épreuves qui le constituent et qui relèvent de champs théoriques distincts.
    18,00
  • L’être en forme

    Ce livre offre une interprétation du sens et de l’orientation du dernier projet philosophique de Maurice Merleau-Ponty. Il développe cette interprétation à partir de trois grandes questions : qu’est-ce qui produit le tournant d’une phénoménologie de la perception vers une ontologie du sensible, en quoi consiste cette ontologie et comment la comprendre.
    28,00
  • La phénoménologie, cette inconnue

    Ce livre entre en polémique avec le tournant cognitiviste ou mentaliste de la phénoménologie. Visant à montrer la radicalité de la phénoménologie, il en expose, dans un premier temps, les enjeux et les possibilités, pour montrer ensuite comment ses concepts-clés – la réduction, la variation, la constitution – témoignent d’une puissance heuristique qui déborde largement le cadre des opérations de conscience dans lequel on les a enfermés.
    10,00
  • L’imagination géopoïétique

    L’espace est un emboitement de structures et de significations qui vont de l’immédiat au médiat, du concret à l’abstrait, du simple au complexe. Comment saisir ces dimensions de spatialités, comment accompagner leur déploiement et leur reconnaissance ?
    26,00
  • Nouvelles Psychogéographies

    En inventant le terme de psychogéographie, Guy Debord institue une expérience de la ville qui devait aboutir à une « science » des états psychiques en relation avec l’environnement urbain. Le projet initial de la psychogéographie n’a pas résisté à la radicalité politique des situationnistes.
    22,00
  • L’Art comme Histoire

    Les approches de la poétique de l’Histoire convergent sur le fait que l’écriture de l’historien ne saurait échapper à une mise en forme littéraire. Cet essai interroge les lignes de partage entre une « poétique de l’histoire », telle que développée par les historiens, et une « poétique de l’art », qui soit fictionnalise les documents et les archives et leur retire toute valeur testimoniale et véridique, soit fait ressortir ces derniers traits en vue de défendre des enjeux sociopolitiques.
    26,00
  • france-philosophie-societe-zarka-democratie-face-aux-enjeux-environnementaux-1
    france-philosophie-societe-zarka-democratie-face-aux-enjeux-environnementaux-1

    La démocratie face aux enjeux environnementaux

    Les sociétés démocratiques sont confrontées à l’émergence d’enjeux environnementaux décisifs qui concernent tant les modes de production, d’échange et de consommation que l’habitat, les transports, l’agriculture, l’industrie et même nos modes de vie. La prise en charge de ces enjeux ne saurait s’opérer simplement par des mesures ponctuelles ou locales.
    24,00
  • france-images-mediums-careri-historie-art-depuis-walter-benjamin
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    L’histoire de l’Art depuis Walter Benjamin

    Les textes ici réunis s’interrogent sur ce qui pourrait être une histoire de l’art depuis Walter Benjaminen mettant au travail les voies de recherche et de réflexion ouvertes par l’auteur des Passages. Certains articles éclairent quelques aspects cruciaux de la pensée benjaminienne en faisant apparaître son actualité. D’autres en éprouvent la valeur d’usage dans les domaines les plus divers, à partir des questions de temporalité, de matérialité et des constructions dialectiques auxquelles la pensée de Benjamin continue de nous engager.
    18,00
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    Hubert Damisch, l’art au travail

    L’ouvrage propose une réflexion sur l’actualité de la pensée de Hubert Damisch, connu pour avoir envisagé, dès les années 70, une rencontre féconde entre l’histoire de l’art, l’anthropologie et la psychanalyse, qui a fait éclater le cadre disciplinaire étroit et historiciste des études artistiques, attribuant aux œuvres une forme de « pensée ». Les auteurs nous offrent notamment un éclairage sur les articulations de ses travaux avec l’iconologie, la  philosophie, l’anthropologie, la sémiotique et la psychanalyse, en montrant les approches singulières que cette démarche a contribué à construire dans les domaines de l’histoire de l’art, mais aussi dans ceux de l’architecture et du cinéma.
    26,00
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    Voir selon les écrans, penser selon les écrans

    Il est désormais évident que, un peu plus d’un siècle après la naissance du cinéma, les écrans sont devenus les dispositifs à travers lesquels nous regardons le monde. Il est non moins évident que ce n’est pas que notre manière de voir – investissant par ailleurs celles de percevoir, d’imaginer, de désirer – qui se fait à l’intérieur de ce dispositif, mais, inséparable d’elle, notre manière de penser.
    14,00
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    Corps et machine

    Au milieu du siècle dernier, alors que l’image en mouvement s’est pleinement constituée comme forme culturelle et intellectuelle, la phénoménologie et l’esthétique du cinéma partagent le projet délicat d’une mise en suspens partielle du langage verbal. L’union des actes de vision et de pensée anime alors simultanément les écrits de Maurice Merleau-Ponty et de Jean Epstein, autour desquels de nouvelles pistes de réflexion se sont ouvertes ces dernières années.
    24,00
  • Louis XV : le roi, le malade

    Depuis que Lady Montagu avait fait connaître en Angleterre la variolisation préventive importée de la Turquie, cette pratique médicale avait gagné les pays d’Europe. Mais un nombre important de variolisés ne résistait pas à l’inoculation, qui ne fut donc pas expérimentée sur le souverain. Louis XV mourut de la variole. Ses médecins auraient-ils pu lui éviter une telle mort ? Si le souverain avait été préservé de cette maladie, l’histoire de la France et de l’Europe aurait-elle été différente ?
    5,90
  • Louis XIV et la faculté

    Louis XIV vantait une santé parfaite, seulement, il mangeait souvent plus qu’il ne pouvait digérer. Doté d’une grande vigueur physique, ses médecins le soumirent aux traitements les plus absurdes. On y voit le petit roi, âgé de neuf ans, échapper à la petite vérole, puis quelques années plus tard, adolescent et fort beau, fixer un gonocoque sur sa muqueuse urétrale… Les luttes sournoises entre confrères d’Hippocrate auxquelles nous assistons ici rappellent l’état actuel de nos moeurs...
    5,90
  • La quête de l’Afrique dans le candomblé

    L’Afrique, terre mythique et référence de légitimation, fait l’objet d’une réappropriation constante incarnée à tour de rôle par les maisons de culte bahianaises, considérées comme les seules dépositaires de la tradition au Brésil. Cette étude propose une interprétation originale du champ religieux afro-brésilien révélant l’existence d’un continuum qui, de l’umbanda au candomblé nagô, fait ressortir le jeu complexe des adaptations rituelles et politiques au sein du mouvement de réafricanisation.
    28,00