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On nous a annoncé le passage au post-national ou au supranational. Comme si la nation était un lien d’appartenance dépassé, un symbole archaïque renvoyant à un imaginaire du sang, du sol, de l’ADN, ou encore une catégorie obsolète de la modernité se référant à un improbable « vouloir vivre ensemble ». À l’opposé, certains aujourd’hui prônent le retour à une communauté nationale fondée sur une identité culturelle qui devrait être homogène et enracinée.
On nous a annoncé le passage au post-national ou au supranational. Comme si la nation était un lien d’appartenance dépassé, un symbole archaïque renvoyant à un imaginaire du sang, du sol, de l’ADN, ou encore une catégorie obsolète de la modernité se référant à un improbable « vouloir vivre ensemble ». À l’opposé, certains aujourd’hui prônent le retour à une communauté nationale fondée sur une identité culturelle qui devrait être homogène et enracinée. Mais plutôt que de justifier ou de réfuter de tels discours polémiques, mieux vaut sans doute tenter de comprendre comment la nation survit et quelle est la nature de ses manifestations.
Il semble que les Sciences humaines, incapables de nous donner une définition assurée des notions de nation, nationalité, nationalisme, trouvent ici leurs limites. Cet essai tente de développer une autre approche de type phénoménologique qui, en revenant au vécu, au Lebenswelt, permet de proposer une nouvelle interprétation de la nation, dont on verra qu’elle ne contredit pas l’idée démocratique.
Olivier Camy enseigne à l’IEP Paris et à la Faculté de Droit de l’Université de Bourgogne. Il a publié des articles et ouvrages (notamment Droit constitutionnel Critique. Aspects théologiques) dans les domaines du droit public et de la philosophie politique.
Information complémentaire
ISBN | 9788857527437 |
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Date de parution | 2015 |
Pages | 110 |