On nous a annoncé le passage au post-national ou au supranational. Comme si la nation était un lien d’appartenance dépassé, un symbole archaïque renvoyant à un imaginaire du sang, du sol, de l’ADN, ou encore une catégorie obsolète de la modernité se référant à un improbable « vouloir vivre ensemble ». À l’opposé, certains aujourd’hui prônent le retour à une communauté nationale fondée sur une identité culturelle qui devrait être homogène et enracinée.