Catalogue

Filtres

Montrant 337-384 of 420 produits

Voir 24/48/Tous

Please add widgets to the WooCommerce Filters widget area in Appearance > Widgets

337-384 of 420 products

  • L’Union européenne entre implosion et refondation

    L’Union européenne est à la croisée des chemins. Union politique non étatique, après s’être autodétruite par deux guerres mondiales, l’Europe sait qu’elle ne peut exister et ne peut être entendue au niveau mondial que si les états européens s’unissent non seulement sur les plans économiques et financiers, mais aussi et surtout sur le plan politique.
    20,00
  • france-images-mediums-olivero-figures-extase.indd
    france-images-mediums-olivero-figures-extase.indd

    Figures de l’extase

    Les deux péons du film inachevé Que viva Mexico ! (voir l’image de couverture) incarnent plastiquement le conflit pathétique à l’œuvre dans toute figure de l’extase conçue par Sergueï Eisenstein. D’une part, ces corps suppliciés témoignent de la cruauté insensée de la torture qu’ils subissent (ensevelis dans le terrain et piétinés par des chevaux). D’autre part, ils figurent le thème politique du martyre du prolétariat : avec leur mort, ils permettront la résurrection d’un peuple entier.
    24,00
  • La géophilosophie de Gilles Deleuze

    Retrouver les racines géographiques de la philosophie pour l’arracher aux abstractions de son histoire. C’est cette exigence qui a conduit Deleuze et Guattari à thématiser la notion de « géophilosophie », qui nous invite à repenser les rapports entre les versants esthétique et politique de la philosophie, entre le lien sensible de nos corps à leurs territoires et la construction de l’espace du vivre-ensemble.
    16,00
  • Pédé, et c’est tout

    Nombreux sont ceux qui ont cru à la mise en scène du pédé qui rôde dans la nuit à ses risques et périls, tué par un jeune homme et par quelques autres voyous fascistes et homophobes. Ils y ont cru par désinformation, par indifférence, par automatisme, par antipathie envers Pasolini, quelques-uns aussi par peur. Ils ont tous dogmatiquement épousé la thèse officielle, fermant les yeux sur ses évidentes contradictions et faisant taire leurs propres scrupules de vérité.
    17,00
  • france-philosophie-mis-actualite-diderot
    france-philosophie-mis-actualite-diderot

    Umberto Eco sémioticien et romancier

    Pionnier de la sémiotique et théoricien du langage, auteur de nombreux essais sur l’esthétique et les médias, Umberto Eco (1932, Alexandrie - 2016, Milan) a publié en 1980 son premier roman, Le Nom de la rose, un succès mondial. Le présent ouvrage propose au lecteur de suivre pas à pas l’oeuvre immense et variée du sémioticien, philosophe et romancier italien depuis la  n des années cinquante jusqu’à sa mort. Devant la diversité, la richesse et la variété d’une telle production, un  l conducteur se dégage, celui de l’étroite relation entre les écrits sémiotiques et philosophiques d’Eco et ses romans.
    18,00
  • Porno-Théo-Kolossal suivi de Le cinéma

    Porno-Théo-Kolossal est le traitement du film éponyme que Pasolini s’apprêtait à tourner juste avant sa mort en 1975. Le cinéma en est une version antérieure  écrite en 1973. Inédits en français, ces deux récits allégoriques racontent  l’histoire du voyage initiatique qu’accomplissent un Roi Mage et son serviteur pour se rendre à l’endroit où est né le Messie.
    12,00
  • Homme et home

    Habiter n’est pas seulement se tenir à l’abri dans un logement à soi : toute maison peut devenir un espace poétique se déployant de manière temporelle et dynamique jusqu’à prendre une dimension cosmique et permet ainsi de faire l’expérience de l’inquiétante étrangeté du monde autant que celle de sa familiarité rassurante. Il convient alors de remonter à la racine de l’habiter qui ne relève plus seulement de l’art et de la technique de l’architecte, mais du cheminement du métaphysicien. Habiter nous confronte en effet à la question de savoir comment penser un enracinement qui nous évite toute dispersion sans pour autant nous condamner à l’enfermement. L’originalité de ce projet réside dans l’analyse de l’imaginaire d’une dimension quotidienne et inaliénable comme l’habiter et l’habitation, en rapprochant la métaphysique à l’étude de l’imaginaire de la gestion d’un espace d’habitation. à partir de ce cadre philosophique, nous voulons interroger les relations entre la poétique de l’espace et l’utilisation de l’espace – et de ce qu’y vivre comporte.
    18,00
  • Les détours d’une pensée vivante

    Pour une « Italian theory » vivante : voilà comment on pourrait résumer le parcours philosophique de Roberto Esposito, dont la carte conceptuelle dessine un itinéraire complètement inexploré, qui va de l’immanence du conflit aux thèses bio-politiques et thanato-immunitaires, pour aborder finalement le paradigme de la troisième personne. Ici s’entrouvre, en effet, une instance théorico-politique qui culmine en une nouvelle vision du monde : en-deçà du piège métaphysique de la « personne » – qui vise à séparer l’être vivant de lui-même – Esposito désigne dans le « vivant impersonnel » le lieu à partir duquel notre existence « s’ouvre à ce qu’elle n’a encore jamais été ».
    10,00
  • Atelier

    Un atelier d’artiste est en quelque sorte semblable à la chaussette qui fascinait tant Walter Benjamin. Enroulée et repliée sur elle-même, elle se façonnait un sachet dans lequel elle était contenue. Une fois extraite de ce sachet, elle se déployait et le sachet redevenait chaussette. Il faut entendre par là que l’espace de création appartient entièrement à l’artiste et qu’il s’étend dans l’espace de son esprit et de son corps.
    24,00
  • Une absence présente

    Les monuments se caractérisent par une temporalité stratifiée et oxymorique : d’un côté, le passé se cristallise autour d’une image et devient mémoire ; de l’autre, on érige des monuments en envisageant un avenir sur lequel ils sont appelés à exercer leur influence. Sur les monuments, le temps laisse donc sa marque, son empreinte, la trace qui révèle un passage, un chemin, une rencontre qui vient du passé, se produit dans le présent et s’ouvre à l’avenir. Mais la trace et l’empreinte sont des indices qui témoignent d’une absence en même temps qu’ils la rendent présente : le cippe funéraire, la pierre tombale fichée en terre – voilà le degré zéro de la monumentalité, du geste du monere incarné dans un signe matériel qui rappelle et met en garde, qui joint le passé à l’avenir dans le présent.
    16,00
  • L’œil de Merleau-Ponty

    Cet ouvrage vise à montrer que la question de la réflexion et de son éveil au sein de la vision occupe une place centrale dans la pensée de Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) et apparaît comme la source secrète d’une énigme et d’une interrogation fondamentales, à partir desquelles son œuvre entière peut être relue et révéler une nouvelle cohérence. L’interrogation se décline en trois étapes, qui correspondent à autant de périodes dans son œuvre. Mais qu’il s’agisse de la perception, de l’expression ou de la chair, c’est à chaque fois la question de la conscience et de son éveil réflexif qui est repensée à nouveau frais et relancée comme un nouveau défi.
    14,00
  • L’Algérie au Maghreb

    Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, des pistes nouvelles s’ouvrent pour la recherche historique sur un conflit qui a engagé pendant plus de sept ans l’Algérie, tout en impliquant l’ensemble du Maghreb. Fondée sur des sources inédites, cette recherche se focalise sur la dimension internationale de la guerre de libération algérienne. Elle marque ainsi une rupture par rapport à la majorité de l’historiographie, centrée essentiellement sur l’engagement français dans le conflit. À partir de 1956 le Maroc et la Tunisie, devenus indépendants, offrent un hébergement aux bases du Front de Libération Nationale algérienne et de son bras armé, l’Armée de Libération Nationale : des relations singulières entre les combattants et les dirigeants algériens « de l’intérieur » et « de l’extérieur » d’un côté et les deux gouvernements « frères », de l’autre côté, se développent jusqu’en 1962.
    16,00
  • Charis

    Philosophe « inimitable », selon le mot de Levinas, Jankélévitch tranche dans le paysage du xxe siècle où il apparaît comme un penseur délibérément inactuel – parce qu’autrement orienté relativement aux vecteurs caractéristiques de son temps. Son actualité réside précisément en cela, tout entière recueillie en une réflexion intense et originale. C’est à l’identification des potentialités cachées et non encore consumées de cette réflexion qu’est dédié le présent essai.
    16,00
  • La matière de l’histoire

    Dans le second tome (inachevé et posthume) de la Critique de la Raison dialectique, Sartre ne propose pas seulement une réflexion sur la pensée marxienne de l’histoire, mais il trace une conception nouvelle et problématique de la praxis tout court. Praxis, matière, connaissance et histoire sont ainsi les feux entrelacés d’une perspective éthique et théorétique que Cambria réfère de façon analytique dans la première partie de ce livre.
    24,00
  • Martin Heidegger à Hannah Arendt

    Hannah Arendt fut tout d’abord élève, puis muse et amie de Martin Heidegger avant de devenir sa collègue et une critique sévère de son ancien maître. à la différence de Heidegger qui, pour un laps de temps plutôt bref, adhéra au parti naziste lorsqu’il fut élu recteur de l’université de Fribourg en 1933, Hannah Arendt fut quant à elle contrainte de se réfugier aux États-Unis à cause de ses origines juives. Pendant une vingtaine d’années, toute relation entre le maître et son élève fut interrompue. En 1950, Hannah Arendt rentra en Europe et, contre toute attente, voulut revoir son ami d’autrefois.
    10,00
  • La communauté possible

    À partir des années soixante, les mouvements sociaux – étudiants, ouvriers, femmes, minorités – occuperont avec force et créativité la scène politique dans les sociétés industrielles avancées ; mais déjà, Rosa Luxemburg dans les années 1898-1919 et Hannah Arendt dans les années 1950-1970, imaginent une communauté qui puisse enfin décider de son sort sans avoir recours à aucun intermédiaire. La révolutionnaire marxiste et la philosophe de la politique sont très proches de la cause des Conseils ouvriers, paysans, révolutionnaires.
    10,00
  • La rupture du sens

    Ce travail essaie de montrer que Levinas accomplit (tout en la pluralisant) la signifiance de l’un-pour-l’autre par d’autres traits structurels : l’« à sens unique », l’« à partir de soi », le « malgré soi », l’« autre dans le même », le « je est un autre », le « pour rien » et le « par l’autre ». Ladite « entrée du tiers » articule la signifiance éthique avec la signification : le problème est de savoir si elle constitue le saut d’un Dire intraduisible dans le Dit ou bien une modalité de la déduction du Dit du Dire.
    14,00
  • Dionysos dans les éclats du miroir

    Est-ce que l’amour peut déterminer l’évolution de la conscience ? Peut-on penser possible un échange authentique entre un homme et une femme dans lequel le feu de la passion devienne feu alchimique ? à travers l’alchimie, les mythes et les mystères du monde antique, la tragédie grecque, le symbolisme du serpent et l’opposition entre le temps sacré et le temps profane, les rites initiatiques et le passage à travers le monde des morts, nous sommes introduits dans le labyrinthe, vers la rencontre et le combat contre l’Ombre qui attend tous ceux qui cherchent eux-même.
    16,00
  • L’art du questionnement et les interrogations fictives chez Platon

    Cet ouvrage se focalise sur les interrogations et les objections fictives platoniciennes, dont il analyse, dans une perspective entièrement dialogique inédite, les fonctions et l’impact. Les thèmes classiques de l’« ignorance » et de l’« ironie » de Socrate sont, dans cette perspective, reconsidérés et ramenés à de plus justes proportions. En effet, l’approche dialogique ainsi adoptée ne conduit pas à nier l’idée qu’il y a dans les dialogues de Platon un enseignement positif délivré par le Socrate platonicien (ou par tout autre interlocuteur qui conduit le dialogue). Elle permet plutôt de mettre en évidence le chemin que la pensée emprunte pour s’approcher de la vérité, jusqu’à parfois même l’atteindre.
    25,00
  • Chronoscopie

    Depuis son origine chez Augustin jusqu’à ses développements modernes, la phénoménologie du temps se heurte à des apories jugées indépassables. La plus ardue surgit chez Husserl et concerne l’impossibilité de principe de suivre les dynamiques constitutives du temps jusqu’à leur source. L’objectif de ce livre est de montrer que cette situation n’est pas sans issue, à condition d’investiguer autrement le temps et ses raisons. Cela implique cepedant d’accéder aux formes temporelles d’organisation du sensible par une méthode qui en saisisse la spécificité.
    14,00
  • En dialogue avec Vladimir Jankélévitch

    Modeler une pensée capable d’entrevoir la réalité dans son déploiement fugace dans une multiplicité d’événements singuliers, en évitant les paradigmes universalistes traditionnels : telle est la question qui traverse de part en part notre temps. Vladimir Jankélévitch a su être à la hauteur d’un tel enjeu. Tout son travail – situé au croisement de divers langages, de la philosophie à la musique, de l’anthropologie à l’éthique – vise à entrevoir le caractère insaisissable et paradoxal des choses. Sans jamais donner dans un minimalisme facile, mais en restant au contraire fidèle à l’exigence d’une plus grande vigilance de la pensée, et ce jusqu’à l’intransigeance, précisément à raison de la complexité difficile du réel.
    24,00
  • Le niais sublime

    Si l’on affronte le thème de l’art sans forme préconçue et sans faux moralisme, le « mélodrame » et le « kitsch » s’imposent comme catégories esthétiques prédominantes dans le paysage artistique. En analysant la racine du kitsch dans le mélodramatique, jusqu’à remonter au XVIIIe siècle, lorsque le pathétique est apprécié par le public et par une certaine critique, on comprend qu’au niveau de l’analyse esthétique, le mélodramatique et sa dérivation moderne possèdent une dignité catégorielle. La naissance du sublime, d’un point de vue émotionnel-pathétique, accompagne et renforce cette recherche.
    15,00
  • Quand le futurisme est femme

    Comment expliquer l’adhésion d’un si grand nombre de femmes à un courant de la peinture comme le futurisme, aussi misogyne et agressif, quelquefois vulgaire à l’égard de la féminité ? Si la présence de femmes artistes a été importante – quantitativement et qualitativement – ce questionnement s’impose à la conscience des femmes du XXIe siècle. Cet essai entend définir la toile de fond théorique du futurisme, autrement dit l’élaboration conceptuelle sur le “féminin”, qui s’est exprimée dans ces années-là et au sein de ce mouvement. D’un côté, l’adhésion au futurisme a représenté pour bien des artistes un défi et un acte convaincu de destruction et de démantèlement de stéréotypes féminins bien consolidés et, de l’autre ces gestes éversifs et anti-passéistes ne furent pas élaborés par des femmes, mais reçus passivement, ce qui déterminera des ambiguïtés, des positions souvent conciliatoires et aplaties devant l’idéologie machiste.
    10,00
  • Le sens de la limite

    Le public ne désire pas l’horreur pourtant il en jouit dans l’art et en souffre dans la vie. Lorsqu’il s’agit d’une monstrueuse union d’abjection et de sublime, la jouissance devient jouissance jamais pacifiée, toujours problématique, souvent irrésolue, qui touche au domaine physiologique si ce n’est pathologique. Une rhétorique des effets que le public connaît bien. Une rhétorique des effets extrêmes qui transforme le spectateur en voyeur ou victime, avec la victime exhibée, qui le transforme en bourreau apathique, lorsque la cruauté se laisse exposer sans réserve.
    16,00
  • La liberté s’appelle Jaipur

    Gabor Dessau, expert en minéralogie et juif, se retrouve dans la condition paradoxale d’‘employé’ de l’armée italienne en Èrythrée : il est suffisamment Italien pour être rattaché à l’armée, mais pas assez à l’égard aux lois raciales, pour être soldat. Gabor évolue dans une espèce de désert des Tartares, confronté aux ordres contradictoires des autorités militaires qui, au moment le plus dramatique des opérations, le laissent seul. Sa capture est inéluctable : pas assez Italien pour être soldat, il le sera suffisamment pour être prisonnier des Anglais. Gabor sera sauvé par son propre savoir et par son travail et, comme cela arrive souvent, par la rencontre avec une personne qui croit en lui. Il devient ainsi l’expert minier du Maharadjah de Jaipur, la merveilleuse ‘ville rose’.
    18,00
  • Le réformisme musulman

    Le présent ouvrage interroge le réformisme musulman sous toutes ses formes : son avènement, ses promesses et ses limites, les causes de ses trébuchements, les raisons de son retour, les éléments essentiels de sa méthode et de ses problématiques. Plus que jamais, une histoire critique du réformisme musulman est nécessaire pour comprendre l’authenticité des débats qui animent aujourd’hui le monde musulman ainsi que les communautés musulmanes en Occident.
    22,00
  • La chair et la cité

    Cet ouvrage est le fruit d’une recherche qui a essayé de poser une question nouvelle à un auteur classique : comment penser aujourd’hui le rapport entre sexualité et politique ? Un dialogue constant et profond avec les écrits d’Aristote a permis de mettre en lumière les trois grands chantiers dans lesquels ce rapport prend chair : l’éthique de l’homme de gouvernement, la question du genre et l’éducation. Trouver une définition précise de ce qu’Aristote entend par politique n’a pas été difficile.
    12,00
  • L’image, La séduction, la rhétorique

    Sept essais composent ce livre consacré à l’œuvre de Flaubert qui, souvent, s’interrogeait par métaphores sur son esthétique. C’est pour cela qu’on a pensé de commencer par l’analyse des métaphores dans sa Correspondance, où l’homme réfléchit toujours sur l’auteur et sur l’art. Les deux essais suivants concernent Madame Bovary et le quatrième le véritable livre sur rien : Salammbô, le roman où les images prolongent l’exotisme de l’histoire et de la forme. La forme qui devient séduction de mots dans l’Éducation sentimentale, où la rhétorique paralyse les personnages devenus le portrait d’un Occident impuissant.
    16,00
  • Entre voir et tracer

    Cet ouvrage vise à montrer que le mouvement vécu dans l’expression – picturale, musicale, littéraire – est « la seule forme réelle, positive et affirmative » d’être affecté, autrement dit, d’éprouver, de manière profonde et durable, l’effectivité de nos vécus, de comprendre ce qui se passe en effet, au moment même où quelque chose nous fait une certaine impression. Qu’il soit sous-jacent à l’écriture, au discours de l’orateur, au coup d’archet du violoniste, au trait du dessinateur, le mouvement vécu exprime, à lui seul, l’essence de ce que nous vivons. Comparable en ceci à l’intuition bergsonienne, il pénètre dans le flux de nos vécus et le connaît de l’intérieur, par l’expérience intime de son devenir. Telle est, du moins, la thèse dont je voudrais me faire ici l’interprète.
    14,00
  • Parole tenue

    « Maintenant ». Cette représentation du sens par évocation d’une temporalité conjugue diverses formes de l’« être » mais toutes ont en commun ceci : « sens » signifie présence. La « conscience » est synonyme de ce « maintenant » parce que tous deux sont la transcription d’une métaphysique de la présence. « Maintenant-conscience de » : une représentation compose la cognition déterminée par cette métaphysique, c’est cela la condition de notre savoir. « Représentation » d’un savoir, un non-su appartient au champ du savoir. Tout savoir, en effet, est savoir qui implique une représentation d’un non-su qu’il institue dans ce mode même qui le constitue comme savoir.
    12,00
  • La métaphysique de la présence de l’absence

    « Maintenant ». Cette représentation du sens par évocation d’une temporalité conjugue diverses formes de l’« être » mais toutes ont en commun ceci : « sens » signifie présence. La « conscience » est synonyme de ce « maintenant » parce que tous deux sont la transcription d’une métaphysique de la présence. « Maintenant-conscience de » : une représentation compose la cognition déterminée par cette métaphysique, c’est cela la condition de notre savoir. « Représentation » d’un savoir, un non-su appartient au champ du savoir. Tout savoir, en effet, est savoir qui implique une représentation d’un non-su qu’il institue dans ce mode même qui le constitue comme savoir.
    10,00
  • Triptyque d’ombre, Deuxième Volet Don Giovanni ou l’importun

    Don Giovanni élit une place comme lieu de rencontres amoureuses : place qui a été, autrefois, le théâtre de tortures et de morts. Pour Don Giovanni, la vision permanente du monument dressé sur la grande place, en mémoire de l’homme libre penseur, est une constante inquiétude, une preuve fantastique terrible qui évoque crainte, angoisse, terreur et horreur. L’image du monument ligneux brûlant revient toujours à l’esprit de Don Giovanni si bien qu’elle devient pour lui une forme d’obsession qui fait distinctement ressentir au grand personnage l’inexorable tragique épilogue de sa vie.
    18,00
  • La maladie de l’absolu

    L’origine du mal depuis toujours a été au centre de la réflexion philosophique et morale mais, à l’époque actuelle, le problème du mal est devenu un sujet particulièrement sensible après l’expérience de la bombe atomique, de la Shoah, des Goulags soviétiques, de nombreux génocides.
    14,00
  • Humanisme à venir

    Le thème au centre de cet pamphlet est la connaissance, relu dans ses origines et dans les transformations du monde médio-global, où il semble manquer le sens profond de la connaissance consciente. Les risques, les craintes et les conflits qui traversent la société, en particulier dans sa dimension virtuelle, semblent influer sur le sens et la mémoire de la culture humaniste, comme relation consciente entre la connaissance et la réalité et, par conséquent, oublier le sens de la liberté comme une valeur commune.
    3,40
  • Et si les grenouilles redemandaient un roi?

    Jan Spurk examine la réalité contemporaine des Grenouilles qui demandent un roi de Sartre (1958). Il fait valoir que nous assistons à la fin d’une époque et que nous avons à inventer l’avenir. Même si le texte de Sartre, écrit peu de temps avant le référendum sur la Constitution de la Ve République, ne décrit pas exactement une réalité comparable à celle-ci, Spurk donne un aperçu de la situation critique actuelle qui nous apparaît comme une radicalisation de la situation décrite par Sartre : l’échec du système politique, la personnalisation, la sérialité comme un aspect spécifique de l’industrie de la culture, l’incapacité de « l’espace public » pour générer du public. La dialectique entre l’espace public et l’internalisation des besoins et des impulsions sont d’autres aspects importants analysés dans le texte, et l’image de la « mare s’assèche », révèle une crise à part entière dans le monde d’aujourd’hui.
    7,90
  • Prendre corps

    Ce qui rapproche la philosophie et l’amour tient à leur façon comparable de comprendre à même une « inscription corporelle de l’esprit » (Varela). Comme l’état amoureux « fait » ce qu’il veut « dire », il concourt à rendre finalement le monde identique à son exister. Il constitue en ce sens une interprétation plénière du réel, ne nous apprenant rien de plus sur son objet que ce que nous en savons sans lui et se contentant d’en conserver les propriétés de complétude ontologique.
    7,90
  • psychanalyse-mosca-arme-nucleaire-interroge-psychanalyste.indd
    psychanalyse-mosca-arme-nucleaire-interroge-psychanalyste.indd

    L’arme nucléaire interroge le psychanalyste

    Tout en partageant sa réfl exion avec d’autres disciplines, la psychanalyse apporte une contribution spécifi que à l’exploration de l’esprit humain pour comprendre et faire face aux défi s et aux menaces du XXIe siècle. L’exemple du terrorisme nous permet aujourd’hui d’apporter un éclairage nouveau sur l’articulation entre violence individuelle et violence collective. Dans le cadre de l’analyse du concept de « pulsion de mort » élaboré par Freud, notre attention se concentrera sur la violence ultime que représente l’arme nucléaire, aventure à la fois humaine et technologique.
    10,00
  • L’Italian Theory existe-t-elle?

    Les études réunies dans ce volume constituent une contribution importante au débat qui a surgi ces derniers temps autour d’un certain nombre d’auteurs et de thèmes caractéristiques de la pensée politique italienne contemporaine. Italian Theory est, en effet, le nom qui a été donné à une galaxie à première vue assez hétérogène de penseurs italiens dans la tentative de souligner l’existence d’un fil rouge, d’un trait commun qui les réunirait.
    22,00
  • france-histoire-vaudoyer-ambrosie-pare-les-valois
    france-histoire-vaudoyer-ambrosie-pare-les-valois

    Ambroise Paré et les Valois

    Garçon barbier à Laval, Ambroise Paré, adolescent, faisait le poil, préparait des perruques, passait le fer, pansait des ulcères. Tour à tour, il devient apprenti chirurgien, maître barbier-chirurgien « pour cognition et curation des clouds, bosses, anthrax et charbons », enfin premier chirurgien, conseiller et valet de chambre du roi Henri II.
    5,90
  • L’individu dans le monde du vivant

    L’individu dans le monde du vivant se veut une synthèse philosophique de l’état de l’art de la question de l’individu et, surtout, du processus d’individuation dans le monde du vivant. Cet ouvrage s’appuie sur des références classiques (Gilbert Simondon, François Jacob, Henri Atlan, Georges Canguilhem) et récentes (Jean-Claude Ameisen, Lynn Margulis, Frans de Waal, Joan Roughgarden) pour montrer que la coopération et l’empathie sont des moteurs aussi puissants dans l’évolution du vivant que la compétition et le conflit.
    12,00
  • Qu’est-ce que l’occident?

    En remettant en cause les critères fixes couramment employés pour définir l’Occident, comme la géographie, la démocratie, le droit, la langue, la religion ou la « race », l’auteur en propose un dynamique : l’Occident désignerait la capacité psychologique de faire progresser les cadres de la connaissance et de les intégrer dans la société.
    12,00
  • Le plaisir et la contradiction

    La philosophie ne s’est guère montrée favorable au plaisir. Que tout plaisir soit un bien, ainsi que le prétend Epicure, apparaît difficilement soutenable. Aussi débouchons-nous sur une aporie : si le plaisir ne peut être pris pour guide, en lui se dévoile la fin ultime de toutes nos actions et de nos existences. Cette problématique apparaît pour nous, modernes, fondamentale.
    22,00
  • Quand le geste fait sens

    Ces dernières années, un vif débat s’est développé autour de la valeur esthétique du geste, envisagé dans son double aspect performatif (exécutif et poïétique) et communicatif. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce livre, qui pose une question, à la fois simple et redoutable : par quoi un geste fait-il sens pour celui qui l’exécute (le performeur) comme pour celui qui l’interprète (le spectateur) ? L’intérêt des contributions rassemblées ici réside dans le fait qu’elles abordent directement cette question à partir d’une réflexion approfondie sur les arts performatifs, visuels, sonores et littéraires. L’interrogation se déploie à travers ces différents champs. Mais qu’il s’agisse de la danse, de la musique, de la peinture, de la philosophie ou de la littérature, c’est à chaque fois l’énigme « d’un sens qui affleure à même un mouvement ou d’un mouvement qui est signifiant par sa dynamique propre » qui est repensée et posée comme un nouveau défi.
    20,00
  • Violence et messianisme

    Pourquoi faut-il découvrir dans le champ de la philosophie un espace pour l’impossible venue de ce qui n’est pas encore là ? Traduite dans la problématique du messianisme, la question que pose ce livre est de savoir s’il existe un lien entre la violence (la guerre) et la venue du Messie (de la justice, de la démocratie, de l’ordre, de la paix). Dans cette perspective, combien de violence faut-il ? Et quelles figures de violence sont susceptibles d’y mener ? L’agir messianique est-il possible ? Est-il nécessaire d’agir violemment pour qu’une nouvelle époque advienne ? Il s’agit donc de chercher l’agir qui, d’urgence, mène à l’autre et en est pourtant l’attente.
    16,00
  • Brentano et les théories contemporaines de la conscience

    Depuis deux décennies, les travaux de Franz Brentano connaissent un important regain d’intérêt dans le champ de la philosophie contemporaine de l’esprit autour du fameux problème de la conscience phénoménale.
    24,00
  • L’alientité

    La question de l’identité est une question majeure des sciences sociales, et, en particulier, de la philosophie et de la sémiotique, mais ce qui est abordé dans ce livre est moins la question de l’identité proprement dite qu’une façon de la mettre à distance : au lieu de penser l’identité à partir du sujet qui en est porteur, nous souhaitons ici la poser à partir du regard de l’autre. Il s’agit d’abord d’une sémiotique de l’alientité, qui questionne les mots par lesquelles elle s’exprime et par lesquels elle est désignée.
    28,00
  • La sociologie des possibles

    Les deux études qui composent ce volume désignent le niveau du « possible » comme lieu principal de l’enquête sociologique. Elles constituent la structure d’un protocole de recherche à définir, modifier et corriger. Il s’agit donc de deux déclinaisons d’une posture de recherche qui déchiffre la trame matérielle des relations sociales, l’espace de mouvement effectif des corps, leurs formes d’association, friction et résistance, en termes de «possibilités sociales».
    7,90
  • L’Europe et le capitalisme

    L’Union Européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui est trop souvent présentée comme la réalisation parfaite de l’idée d’une Europe des peuples et de la liberté. Cet essai renverse cette perspective. Triomphe d’un capitalisme désormais absolu, la création de l’Union Européenne a pu révoquer l’hégémonie du politique. C’est ainsi que pour rouvrir le futur, défendre les peuples et le travail, il faut partir d’une critique radicale de l’Europe de l’euro et de la finance.
    12,00